Quelques stats tout d’abord pour illustrer ce WE de warriors: réveil 4h20, 2h30 de route, 3h de montée avec skis sur le dos jusqu’au refuge à 2000m, et, le soir, repas à la Restanca décidément très “warrior” aussi…
C’est donc à la faveur d’une prévision météo favorable et à l’assurance de pouvoir chausser dès le refuge que nous (Stéphane, Pauline et Sophie) sommes joyeusement partis de Tournefeuille dans la nuit du 17 février. Une jolie neige fraîche nous attend à partir de 1600m … enfin elle nous tombe surtout dans le cou quand nous heurtons les branches des arbres avec nos skis sur le dos. Arrivée au refuge sous un soleil radieux pour déjeuner.
Après le refuge nous nous engageons en direction du Montardo (2833m) en faisant notre propre trace en zigzag serré dans un goulet assez raide sur la fin. Nous arrivons enfin au lac deth Cap deth Port que nous traversons rapidement pour éviter de mouiller les peaux…
Nous montons vers le Coll de Crestada où nous attend un renard. Une fois le renard parti, nous passons le port et cheminons jusqu’au Montardo de Sophie d’où nous admirons l’Estany de Monges.
Retour au refuge avec quelques cailloux cachés sous la poudre.
A noter une jolie pirouette de Pauline pour passer des blocs sans détacher les skis …
Le lendemain matin, direction le Tuc de Rius (prononcer “Rioultch”…l’aranais est décidément une langue qui gagne à être connue). Pour passer la première difficulté nous prenons le 2e chemin le plus facile (mais c’est un point de vue personnel). Montée ‘intéressante’ dans un goulet avec ski et piolet…
Traversée du grand Lac de Mar (une vraie mer intérieure) et montée en direction de la muraille du Besiberri Nord (3014m) en traçant dans une neige profonde. Après un bon déjeuner, nous profitons d’une descente d’anthologie dans une poudre profonde et finalement peu minée de cailloux.
Retour par le lac de Mar (encore plus long au retour mais toujours aussi plat) et descente en mode ski-combat (on vous a dit que le WE était un WE de warrior, non ?), le long d’un torrent raide qui se faufile entre d’énormes blocs espacés de trous sombres peu sympathiques. Non, Sophie ça passe vraiment pas par là, on te suit là où c’est ‘facile’….🙂
La descente jusqu’au refuge et ensuite jusqu’à la voiture est une formalité pour les warriors que nous sommes !!!